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--- Le loup ---
22/04/2007 01:02
Le Loup est le plus grand représentant de la famille du chien. Les Loups actuels appartiennent tous à l'espèce holarctique Canis lupus (sauf le Loup roux, C. rufus du Sud-Est des États-Unis). Les représentants de cette espèce (C. lupus) pèsent de 25 kg à 45 kg et sont les plus grands des Loups. Il a une grosse tête caractéristique avec un grand front. Il ressemble à un berger allemand et a généralement un pelage grisâtre, mais certains individus sont noirs ou presque blancs. Les formes nordiques sont les plus grandes en Amérique du Nord. Répartition et habitat Le Loup était autrefois commun dans les forêts, la toundra et les prairies d'Amérique du Nord, mais on ne le trouve actuellement que dans les régions nordiques sauvages. Son seul ennemi, l'humain, le chasse sportivement et le tue pour protéger le bétail, et il l'a éliminé des régions habitées de l'Amérique du Nord où le coyote ou les chiens sauvages ont pris sa place.
Reproduction et développement :
Le Loup vit en bande de trois à sept individus parmi lesquels on compte un mâle dominant et sa louve reproductrice. Il commence à se reproduire à l'âge de deux ans ou trois ans. La gestation dure 63 jours, et la femelle donne naissance à une portée d'environ sept louveteaux (de 4 à 13) dans une tanière, soit un terrier ou un abri naturel. La bande protège la mère pendant la période d'allaitement et lui apporte de la nourriture. Comportement Le Loup a une nature timide et il est habituellement nocturne et insaisissable. Il chasse le cerf, le caribou, l'orignal, le wapiti et, pendant l'été, du gibier de plus petite taille.
Évolution et phylogénie :
Le genre Canis dont le Loup, le coyote et le chien sont les espèces les plus connues, provient du Cynodesmus , un animal nord-américain de la taille d'un renard et de la famille des canidés ayant vécu au cours du miocène (il y a entre 23,7 millions d'années et 4,9 millions d'années). Au début du pléistocène (il y a environ 1,65 million d'années), les Canis étaient répandus en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.
Vers la fin du pléistocène, il y a au moins 12 000 ans, le Loup avait été apprivoisé et était devenu chien. Celui-ci diffère du Loup par sa face plus courte et plus petite, ses dents jugales plus serrées et son front plus haut. Les chiens primitifs étaient plus petits que la plupart des loups, et des croisements subséquents ont produit des chiens de tailles et de conformations variées. De plus, les chiens possèdent une apophyse coronoïde recourbée vers l'arrière contrairement aux Loups, sauf chez C. l. chanco que l'on trouve en Mongolie et en Chine. Cette courbure est caractéristique des carnivores omnivores tels que l'ours et le raton laveur. On considère parfois que le petit ancêtre omnivore du C. l. chanco possédait déjà des adaptations pour vivre avec les humains puisqu'il pouvait manger la même nourriture qu'eux.
Les premiers Loups apprivoisés ou associés aux humains ont été trouvés à Mezine en Ukraine avec des chasseurs de Mammouths et datent de la fin du paléolithique, durant la dernière glaciation. Les chiens les plus anciens ont été trouvés dans la caverne de Palegawra en Iraq et sur les sites de Mallaha et de Hayonim en Israël et remontent à environ 10 000 ans av. J.-C. En Amérique du Nord, les plus anciens spécimens ont été trouvés dans la caverne Jaguar au Nouveau-Mexique et datent d'environ 6400 ans av. J.-C. Une mâchoire découverte dans le bassin d'Old Crow date peut-être de la fin du pléistocène et serait alors aussi ancienne ou même plus ancienne que les autres vestiges.
Les chiens devinrent communs vers 2900 ans av. J.-C. à Pan p'o en Chine et à partir de 100 après J.-C. en Amérique du Nord. Il n'existe aucune preuve que les chiens descendent des Loups nord-américains, même si des chiennes huskies ont été croisées avec des loups de la sous-espèce C. l. lycaon, afin de créer des animaux plus grands, plus résistants et plus vigoureux.
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--- L'étoile de mer ---
22/04/2007 01:04
L'étoile de mer est un animal commun sur les rivages comme dans les grandes profondeurs. On en connaît 1600 espèces dans le monde. Ce sont des INVERTÉBRÉS qui font partie de l'embranchement des ÉCHINODERMES. Elles ont habituellement une symétrie radiaire et ont en général cinq branches ou bras qui rejoignent un disque central. Leur bouche est située sous le corps tandis que l'anus est sur la face supérieure de ce disque. Une autre caractéristique importante de ces animaux est leur appareil aquifère ou ambulacraire, un ensemble de canaux et de tubes qui actionnent des ambulacres par pression hydraulique. Ces ambulacres situés sur la face inférieure des bras constituent leur principal moyen de locomotion et de fixation.
Bien que leurs habitudes alimentaires soient variées, les étoiles de mer sont généralement de redoutables prédateurs qui provoquent des comportements frénétiques de fuite chez les Gastéropodes et les Bivalves. On rencontre plusieurs espèces d'étoiles de mer sur les côtes canadiennes et leur taille varie de 50 mm, chez la minuscule Leptasterias hexactis, à un mètre de diamètre, chez l'énorme Pycnopodia helianthoides qui peut avoir jusqu'à 24 bras.
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--- Les fourmis ---
22/04/2007 01:06
Nom commun de petits insectes sociaux qui vivent généralement au sol, de la famille des Formicidés, de l'ordre des Hyménoptères. Les fourmis sont les Insectes les plus abondants : on en compte environ 12 000 espèces dans le monde dont environ 186 au Canada. Elles sont noires, rouges, brunes ou jaunes, et leurs téguments sont nus, poilus ou épineux. Elles se distinguent à leur taille fortement amincie à la base de l'abdomen pour former un pédoncule muni d'une ou deux protubérances arrondies. La tête relativement grosse porte des antennes coudées et des pièces buccales bien en évidence. Les ouvrières n'ont pas d'ailes alors que, normalement, les reproductrices en sont pourvues et se reproduisent lors du vol qui suit leur émergence. Après l'accouplement, la reine gagne le sol, se départit de ses ailes et creuse une logette où elle pond ses oeufs. Elle s'occupe de ses premières larves, mais ce sont ses filles ouvrières qui s'occupent ultimement du couvain. Les fourmis sont les insectes sociaux les plus diversifiés et les plus spécialisés. On les rencontre des tropiques à la toundra arctique et sur la plupart des îles. Le nid de certaines espèces primitives rassemble au maximum 12 individus, tandis que celui d'espèces au caractère social évolué peut en contenir des millions. Les fourmis se nourrissent d'autres insectes et de graines, élèvent des pucerons pour collecter leur miellat sucré et cultivent des champignons. Certaines espèces attaquent le nid d'autres fourmis et capturent des esclaves qu'elles transportent dans leur propre nid où elles les exploitent. Certaines espèces sont des parasites sociaux hautement spécialisés, vivant seulement dans le nid d'autres espèces.
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--- Le chat ---
22/04/2007 01:11
Le chat est un petit mammifère carnivore de la famille des félidés qui compte environ 36 espèces de félins habituellement groupées en un, deux ou six genres, suivant la classification zoologique utilisée. Les félins sont dispersés sur tous les continents, à l'exception de l'Australie et de l'Antarctique. Tous les chats, des grands félins sauvages aux petits chats familiers, appartiennent à la même famille des félidés, qui prend place dans l'ordre des carnivores. Le chat domestique est un proche parent du chat sauvage européen et du chat sauvage africain ou chat ganté. Les trois espèces peuvent être considérées comme une superespèce, car le chat domestique ne constitue pas vraiment une espèce séparée. Il est particulièrement proche de l'espèce sauvage africaine, que l'on trouve aussi dans certaines régions du Moyen-Orient. Des chats domestiques ont acquis des gènes de type sauvage lorsqu'ils sont retournés à la nature. Les populations domestiques peuvent par conséquent se distinguer les unes des autres du fait de ces contacts régionaux passés.
Particularités des chats :
Exception faite d'une certaine diminution de la taille du corps, le contraste anatomique le plus évident qui caractérise les chats domestiques par rapport aux chats sauvages est l'allongement des intestins. L'hypothèse explicative de cette modification est fondée sur le changement d'habitudes alimentaires du chat domestique, qui de prédateur est principalement devenu «éboueur»: son alimentation est appauvrie en protéines, ce qui serait théoriquement pallié par l'augmentation de la longueur de l'intestin grêle, lequel permet ainsi une absorption maximale des acides aminés (forme simplifiée des protéines après digestion). L'analyse du contenu de l'estomac de chats errants urbains a révélé que les petits rongeurs ne constituent que 3 % de leur régime; le reste provient des poubelles. D'autre part, de nombreuses études ont montré que les chats ne jouaient qu'un rôle minime dans la prédation des oiseaux. Les trois autres caractéristiques physiques du chat sont ses dents, sa colonne vertébrale et ses pattes. Comme tous les félins, le chat possède des dents conçues pour poignarder les proies et déchirer la viande. Ses vertèbres, depuis le cou jusqu'à l'extrémité de la queue, sont reliées par des muscles qui lui permettent de faire le gros dos, de battre de la queue, de s'accroupir et d'exécuter divers mouvements par lesquels il communique rapidement son état émotionnel. Quand il se dépêche, le chat peut aller l'amble, déplaçant simultanément les pattes avant et arrière du même côté, puis celles du côté opposé. Les griffes du chat sont rétractées quand le muscle est au repos; quand il se contracte, l'os se relève et dégaine la griffe. De nombreux chats sauvages ont une activité crépusculaire ou nocturne grâce à leurs yeux très sensibles. La capacité de la pupille de se contracter en une fente verticale serait une adaptation protégeant l'œil de la lumière intense.
Les différentes «races»
Le chat diffère énormément des autres animaux familiers dans la mesure où il n'a pas subi de sélection. La plupart des changements et mutations génétiques observés chez lui résultent probablement d'adaptations à la domestication ou de la persistance d'anomalies. La plupart des variations génétiques les mieux comprises du chat sont les différences de couleur, de taches et de texture du pelage, et des particularités osseuses mineures telles que l'absence de queue ou la présence de doigts supplémentaires.Les prétendues races de chats sont des variantes dans les populations libres qui ne transmettent pas leurs caractéristiques comme traits héréditaires. Le manx, originaire de l'île de Man, est le résultat d'une mutation locale survenue au XVIIe siècle et qui a entraîné la perte de la queue; il ne transmet pas cette particularité. Il n'y a aucune preuve que l'abyssin soit d'origine éthiopienne, et le persan est à vrai dire plus courant dans les pays de l'ex-URSS qu'en Iran. L'origine des plus anciennes «races» se situe dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle; elles se répartissent en quatre catégories: les races à poil long sont les divers persans, jadis appelés angoras. Ils peuvent être unicolores (noir, blanc, bleu), tabby (pelage rayé et annelé de noir) ou marbrés; les races à poil mi-long comprennent le birman, dont les pattes se terminent par des «gants» blancs, le balinais, l'énorme maine coon, et le chat norvégien des forêts ; les races à poil court sont l'abyssin, au pelage roux, le burmese (issu du siamois), le chartreux (gris bleuté, aux yeux orange), le chat de l'île de Man (sans queue), l'européen, ou chat de gouttière, de couleur très variable; enfin, la catégorie des siamois et orientaux, surtout représentée par le siamois, à tête longue, aux pattes fines.
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--- Le chien ---
22/04/2007 01:13
Le Chien (Canis familiaris) est un mammifère carnivore considéré comme le premier animal à avoir été domestiqué. Il y a 10 000 à 20 000 ans, se produisent plusieurs domestications distinctes du chien à différents endroits. Son principal ancêtre est le LOUP. Le chacal ferait aussi partie de son ascendance. Certaines populations canines nord-américaines descendraient du coyote, un animal sauvage qui peut se croiser avec des chiens et engendrer une descendance fertile. Malgré les croyances populaires tenaces, l'hybridation du renard et du chien n'est pas possible. Le renard ne peut donc être l'ancêtre d'aucune race de chien. Le chien partage l'existence des autochtones partout au Canada pendant des siècles avant l'arrivée des Européens et remplit certaines fonctions : transport, traction, chasse, vêtements et parfois alimentation humaine. Chez les Inuits, il sert encore à tirer les traîneaux et à transporter des sacs à dos. Il est aussi utilisé pour la chasse au phoque et offre une protection contre les ours polaire.
Avant de recourir aux chevaux au début des années 1700, les Indiens des Plaines canadiens utilisaient le chien comme moyen de transport (travois à chien). Les espèces qu'ils utilisaient ont maintenant disparu. Sur la côte ouest, les Salish élèvent un petit chien au poil laineux utilisé pour le tissage. Celui-ci disparaît vers 1860. Le chien joue aussi un rôle important dans la religion. Par exemple, le « White Dog Festival » que célèbrent certaines tribus de l'Est, exige le sacrifice de chiens d'une race particulière.
Partout où l'homme s'est installé, le chien a toujours été un animal domestique important. Au cours des siècles, il apparaît des centaines de races différentes, certaines créées par l'isolement régional, d'autres par des sélections volontaires de l'homme. De nombreux clubs canins recensent des centaines de races, dont certaines se trouvent dans le monde entier, notamment le Caniche, le Berger allemand, le Setter irlandais.
Le Club canin canadien (CKC), qui tient les dossiers d'enregistrement des chiens canadiens de race pure, reconnaît officiellement 143 races. Il existe plusieurs autres races, mais celles-ci ne sont pas enregistrées. Les races reconnues sont divisées en plusieurs catégories en fonction du but de leur élevage : chiens de chasse, chiens d'utilité, terriers, chiens miniatures, chiens de compagnie et chiens de garde. Il existe une catégorie « divers » pour les races en instance d'homologation complète.
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