De la taille d'un petit chien, ce petit maraudeur vif et espiègle à la silhouette trapue a une face très spéciale. Il a un masque noir sous les yeux qui ressemble à celui du loup. Une bande noire joint l'extrémité du museau à la fourrure du front. Le reste de la face est blanche. Les poils de la tête sont plus longs sur les joues. Ses petites oreilles droites et bien dégagées sont toujours en alerte et son museau fin et pointu lui permet de fureter partout. Il possède 40 dents. Chaque demi mâchoire compte 3 incisives, 1 canine, 4 prémolaires et 2 molaires. Sa queue ébouriffée est claire avec des cercles noirs tout le long et se termine par un bout noir lui aussi. Le raton laveur est un plantigrade, il marche en s'appuyant sur toute la longueur de ses pattes, du talon aux doigts. Elles sont plus courtes devant environ 6 cm alors que derrière elles font environ 11 cm et la largeur de chaque patte est de 4 cm. Elles ont chacune cinq doigts avec des griffes solides, acérées et non rétractiles. Très bon grimpeur, il utilise ses pattes avants comme de mains pour s'élever jusqu'au sommet des arbres. Pour redescendre, il se laisse glisser avec précaution le long du tronc. Lorsqu'il se déplace, il a le dos courbé, la tête basse et la queue dressée. C'est un animal très intelligent et peu agressif. Il est parfois devenu un compagnon fidèle de l'homme.

* LA CHASSE *

C'est un très bon chasseur qui trouve facilement de quoi se nourrir. Il furète à longueur de nuits aux abords de l'eau en reniflant et en touchant tout ce qui lui paraît comestible pour trouver des proies à son goût. Il a un bon odorat, une ouïe très fine et un excellent toucher. Pour consommer ses victimes, il s'assied sur son arrière train, saisit la proie dans ses mains et la déchiquette avant de l'avaler. Il adore les invertébrés qu'il s'agisse de sauterelles, de chenilles, de guêpes ou de coléoptères. Pour lui l'eau est un véritable garde manger, il aime les crustacés comme les écrevisses et il peut les reconnaître rien qu'au toucher. Mais il ne refuse pas les escargots et très habile, il n'hésite pas à se servir de ses mains pour creuser le sol à la recherche de vers de terre. Mais comme ses menus son très variés, il n'a rien contre les grenouilles, les rats, les musaraignes ou les écureuils. De temps en temps, il ne refuse pas un petit poisson et une jeune tortue. Au printemps, il s'attaquera aux oisillons et aux œufs et en été il se réjouira de voir sa gourmandise comblée avec les fruits, les baies ou le maïs. Pour lui, chaque saison a son menu, comme pour nous. Mais attention, avant de manger quoi que ce soit il lave toujours ses aliments, c'est d'ailleurs de là que vient son nom.

* LA FAMILLE *

Le raton laveur étant très solitaire, le mâle et la femelle vivent séparément, chacun sur son domaine. N'étant pas très bâtisseur, ils utilisent les cavités qui existent déjà dans les arbres. Ce sont leurs gîtes préférés, surtout aux femelles, car ces abris leurs offrent la sécurités. Vers février-mars, le mâle commence à chercher une ou plusieurs partenaires. Il parcourt alors de grandes distances et dépasse souvent son propre territoire. Lorsqu'il rencontre une femelle, il ne perd pas de temps. Il griffe le sol avec ses pattes arrière, se redresse et se frotte l'arrière du crâne avec une branche qu'il tient dans ses pattes avant. Après l'accouplement, le mâle repart et la femelle reste seule pour mettre ses petits au monde et les élever.

Après une soixantaine de jours de gestation, les bébés sont là. Tous les jeunes se serrent ensemble par besoin de contact corporel mais aussi par sécurité et pour se tenir au chaud. Ils sont au nombre de 2 à 5 mais il peut y avoir jusqu'à 8 petits dans la même portée. A la naissance, ils ne pèsent pas plus de 75g et leurs yeux leurs oreilles sont fermées. Ils ne s'ouvriront qu'une vingtaine de jours plus tard. Le masque est déjà dessiné sur leur face.

Après quelques semaines, ils risquent leur première sortie sous l'oeil attentif de leur mère qui n'est jamais très loin pour qu'elle puisse leur porter secours en cas de danger. Ils testent alors leurs aptitudes à l'escalade et explorent le monde extérieur. Très petits, ils acquièrent la technique des adultes pour grimper aux arbres, ils se cramponnent à l'écorce avec ses griffes. Ils mangeront leur première nourriture solide vers 9 semaines.

A 7 semaines ils ont déjà une très belle fourrure identique à celle d'un adulte. Durant l'automne ou l'hiver suivant leur naissance, les jeunes s'éloignent du gîte familial et partent à la recherche d'un nouveau territoire.

Le raton laveur a été longtemps le principal vecteur de la rage. Mais il est quand même chassé pour sa peau, souvent utilisée comme imitation de vison, loutre et phoque. Il est également indissociable du trappeur. Cet homme des bois à la vie rude et en contact étroit avec la nature portait souvent une toque en fourrure de raton laveur, avec la longue queue annelée de noir qui pendant à l'arrière.

Mais malgré tout, l'espèce continue à prospérer !

Grâce à sa taille et sa force, l'éléphant n'a pas d'ennemis. Pas étonnant ! Quoi de plus terrifiant qu'un colosse en train de charger à une vitesse de 40km/h, trompe contre la poitrine, tête baissée et oreilles largement déployées. Malheureusement, il n'a jamais rien pu faire contre les hommes. Pendant longtemps il a été chassé pour ses défenses en ivoire. On en faisait des bijoux ou autres fantaisies de ce genre ! En voie d'extinction l'éléphant est devenu un animal protégé. Mais il est encore menacé par les braconniers et le trafic d'ivoire.

Sa trompe est très longue, très souple et très mobile. Elle lui sert de nez : elle est percée de toute sa longueur de 2 canaux cylindriques qui sont les prolongements des narines, de bras très musclé et de main délicate : à son extrémité, elle porte deux petits appendices en forme de doigts qui lui servent à cueillir doucement les feuilles, les fruits ou les touffes d'herbe qu'il amène ensuite jusqu' à sa bouche. Grâce à sa trompe, l'éléphant peut aspirer jusqu'à 5 litres d'eau que l'animal utilise pour boire ou se doucher.

Les incisives supérieures de l'éléphant sont plus souvent appelées ''défenses''. Ce sont elles que les braconniers recherchent et c'est pour elles que des plusieurs centaines d'animaux ont été tué. Chez le mâle, chacune pèse de 30 à 40kg. Elles servent à déterrer les racines, à creuser des trous pendant les saisons sèches, à renverser et à transporter les arbres que ces gros mammifères brisent pour manger les feuilles ou pour mâchonner le bois juteux. Malheureusement ils provoquent parfois des dégâts considérables dans les forêts. Les défenses peuvent aussi devenir des armes cruelles pendant les batailles entre mâles, au moment de la reproduction. Ses molaires aussi sont énormes, elles mesurent plus de 30 cm. de long et se remplacent régulièrement.

L'éléphant a cinq doigts à chaque patte, dont on ne voit extérieurement que cinq sabots aplatis. Sa tête est grosse entourée de deux grandes oreilles larges et collées à la tête. Par contre, ses yeux sont tout petits.

* LA FAMILLE *

La femelle porte en son ventre le futur éléphanteau pendant environ 21 mois. Le clan familial comprend de 10 à 12 femelles et des jeunes d'âges différents, réunis autour d'une femelle âgée et expérimentée. Les mères et les sœurs entourent de soins attentifs le petit éléphanteau qui pèse de 100 à 140 kg. à la naissance. L'éléphant est adulte vers 20 ans et il peut se reproduire dès l'âge de 15 ans. Les éléphants vivent par troupes, au voisinage de l'eau qu'ils adorent. Le bain quotidien est très important et ils aiment jouer dans l'eau. Souvent, ils se roulent dans la boue pour se protéger des parasites.

Les phoques sont des mammifères marins qui vivent surtout dans les mers arctiques et antarctiques, près des côtes, souvent à l'embouchure des rivières où ils poursuivent les crustacés, les poissons migrateurs et les mollusques.

Ils mesurent de 1,50m à 2m de long et pèsent de 70 à 90 kg. Les plus gros font jusqu'à 150kg.

Ils aiment se traîner hors de l'eau, sur les rochers, sur le sable ou la glace mais leur vigilance n'est jamais en défaut et ils plongent à la moindre alerte.

Ce sont des animaux généralement doux sauf pendant la saison des amours où ils se font une guerre acharnée ; leur morsure peut être profonde.

Leur voix est une sorte d'aboiement rauque, ce qui, avec l'expression canine de leur figure leur a valu le nom de chiens de mer.

Ils peuvent rester sous l'eau pendant plus de 15 minutes, ils nagent vite et sont d'excellents plongeurs mais sur la terre, ils se traînent difficilement.

Les esquimaux les chassent en les attendant à l'ouverture des trous creusés dans la glace par laquelle les phoques viennent respirer. Autrefois les phoques leur fournissaient de la nourriture, de l'huile à brûler pour se chauffer, des peaux pour leurs habits et des outils. Depuis, de nombreux phoques ont été chassés pour leur fourrure et notamment les bébés phoques et leur belle fourrure blanche.

Aujourd'hui, les phoques sont protégés jusqu'à la perte de leur pelage blanc.

D'autres animaux chassent aussi les phoques : les ours sur la terre les requins et les cétacés carnivores dans l'eau.

Il existe plusieurs espèces de phoques parmi lesquelles :
-le phoque commun
-le phoque du Groenland
-le léopard marin à museau étroit et tâcheté comme un léopard.
-l' éléphant de mer : le plus gros de la famille des phoques. Il mesure de 5 à 6 mètres et peut peser jusqu'à 3500 kg.
Le lion de mer : un grand phoque qui mérite bien son nom : crinière imposante, rapidité étonnante et rugissement tonitruant.

L'ornithorynque est un petit animal semi-aquatique mammifère, qu'on ne trouve qu'à l'est de l'Australie, et l'un des quatre monotrèmes, les seuls mammifères qui pondent des œufs au lieu de donner naissance à des petits vivants (les trois autres sont les échidnés).

L'ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) ressemble à un gros castor : le corps et la queue, large et plate, couverte de fourrure marron, mais il est pourvu de pieds palmés et d'un grand museau caoutchouteux qui l'a fait désigner en anglais par « duckbilled platypus » (« pied plat à bec de canard »). Sa queue mesure de 10 à 15 cm. Les mâles sont habituellement d'un tiers plus gros que les femelles, mais leur taille varie considérablement d'une région à l'autre, sans qu'elle soit liée au climat.

Le mâle ornithorynque porte des aiguillons venimeux aux chevilles. Son poison n'est pas mortel pour les humains mais provoque des douleurs atroces et des enflures qui peuvent durer plusieurs mois. Le venin peut être mortel pour un chien ou pour de petits animaux domestiques.

L'ornithorynque est un animal semi-aquatique, vivant dans les petits cours d'eau sur un territoire s'étendant des hautes terres de Tasmanie et des Alpes australiennes jusqu'aux forêts pluviales tropicales du Queensland côtier aussi au loin vers le nord que le bas de la péninsule du Cap York. À l'intérieur du pays, sa distribution n'est pas bien connue : il s'est éteint en Australie du sud (à l'exception d'une population introduite sur l'île Kangourou) ainsi que dans la plus grande partie du Bassin Murray-Darling, probablement à cause d'une dégradation de la qualité de l'eau provoquée par le défrichement et l'irrigation intensifs. Sa distribution est aléatoire le long des diverses rivières côtières : il semble absent de certaines rivières relativement salubres alors qu'il se maintient dans d'autres passablement dégradées (le bas Maribynong par exemple).

C'est un excellent nageur et il passe l'essentiel de son temps dans l'eau. Il garde alors les yeux hermétiquement fermés et se sert de ses autres sens pour se diriger. Les quatre pattes de l'ornithorynque sont palmées. Quand il nage, il se propulse avec ses pattes de devant ; sa queue et ses pattes arrière l'aident à se diriger mais non à se propulser.

L'ornithorynque est carnivore. Il se nourrit de vers et de larves d'insectes, de crevettes d'eau douce et d'écrevisses qu'il déniche dans le lit des rivières avec son museau ou qu'il attrape en nageant. Son bec est très sensible et lui permet de chasser sa nourriture sans avoir à utiliser la vue. L'ornithorynque est le seul mammifère connu à posséder le sens de l'électroperception : il peut localiser ses proies en partie grâce à la détection de leur champ électrique. Il percoit les vibrations de ces proies par des recepteurs de son bec.

Hors de l'eau, l'ornithorynque gîte dans un petit terrier étroit, de section ovale, presque toujours dans les berges, non loin du niveau de l'eau, et souvent caché par l'enchevêtrement protecteur de racines. Pour se reproduire, les femelles creusent un terrier beaucoup plus large et plus élaboré, long de 20 mètres et bloqués par des bouchons à intervalles réguliers. À l'extrémité du tunnel, les roseaux qu'elle apporte servent de nid.

Comme tous les monotrèmes, la femelle ornithorynque n'accouche pas de petits vivants, mais pond des œufs dans le nid. Quand les œufs éclosent, les petits émergent et s'accrochent à la mère. Comme pour les autres mammifères, la femelle allaite ses petits. Elle n'a pas de mamelon apparent mais émet son lait à travers de petites ouvertures dans la peau. Les petits ornithorynques sucent le lait qui coule de leur mère quand elle est étendue sur le dos.

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