Celui-là, il n'a pas volé son nom ! Un savant américain prétend que sur cent soixante-huit heure, le paresseux en passe onze à manger, dix-huit à grimper, dix à se reposer et cent vingt-neuf... à dormir.
Par jour, il n'a donc que cinq heures d'activité sur vingt-quatre !
Cette nonchalance s'explique par une digestion et une respiration très lentes.
Originaire de l'Amérique du Sud, il se nourrit uniquement de feuilles, de fleurs ou de fruits.
Il faut quand même espérer que lorsqu'il dort, il fait de beaux rêves !

Un essaim de frelons qu'on dérange se transforme aussitôt en armée tourbillonnante, devant laquelle il ne reste plus qu'à appeler les pompiers !... Il faut dire que ces combattants redoutables ont vite fait de se fâcher. La piqûre de leur dard est douloureuse, parfois dangereuse.

Plus grands, plus forts que la guêpe, il lui ressenblent, mais leur costume rayé est plus voyant.
Avec une centaine de leurs frères, ils vivent en colonie. Ils se font maçons pour construire leur nid.
Mais ils n'ont que leur bouche pour instrument; alors, ils s'en servent pour mâcher longuement des débris de bois et en font une pâte brune pour monter leur maison. Ils construisent celle-ci sous un toit, dans un arbre creux ou dans un grenier. Ils se nourrissent de fruits mûrs, de sève et d'autres insectes.
A la fin de l'été arrivent des femelles que les mâles de la colonie fécondent. A la fin de l'hiver, elles partent fonder de nouvelles colonies.

Cette espèce répandue est représenté par une dizaine de sous-espèces continentales ou insulaires, du boa constricteur foncé d'Argentine à des spécimens gris ou brun bien plus clairs, souvent à queue rousse. Toutes arborent cependant des marques en forme de selle de cheval. La taille varie aussi beaucoup. Les races insulaires comme celle de l'île Hog n'atteignent qu'un mètre de long contre quatre mètres pour les espèces continentales. Ce boa est un puissant constricteur capable d'étouffer d'assez gros mammifères, mais il n'est pas aussi gigantesque que certains l'imaginent. Il n'est pas dangereux pour l'homme, même s'il peut mordre férocement. Animal essentiellement terrestre, il peut grimper aux arbres et nager.

Longueur : 1-4 Mètres.
Nourriture : Mammifères (Il s'agit de proies allant des rats et des souris aux antilopes et aux gnous).
Activité : Nocturne et crépusculaire.

Distribution : Amérique centrale et australe, Petites Antilles. Des bois arides à la forêt ombrophile, et abords des habitations

Reproduction : Il met bas 15 à 50 nouveau-nés.
Espèces proche : Bothrops asper.

L'alpaga est un mammifère voisin du lama, mais de plus petite taille et à la toison plus épaisse. L'alpaga adulte pèse de 41 à 80 kg et peut atteindre une taille de 75 à 98 cm à la hauteur du garrot. Ses oreilles sont pointues et lancéolées. Une toison couvre habituellement tout son corps, à l'exception de la face et des pattes.

L'alpaga a été élevé de façon sélective pour la qualité de sa laine. Il devrait avoir très peu de jarre. Cette caractéristique en fait un producteur de fibre de qualité supérieure comparativement au lama polyvalent. L'alpaga peut être tondu tous les 12 mois; sa laine vient en une combinaison de huit couleurs de base : noir, argent, caramel, roux, café, fauve et pie (dont la robe est de couleur mixte). En Amérique du Nord, l'industrie de l'alpaga a vu le jour en 1984 quand on y a importé des alpagas d'Amérique du Sud. Il existe deux types d'alpaga : le suri, dont la fibre est fine, lustrée et non frisée, et le huacaya, dont la laine est frisée ou ondulée, caractéristique qui la rend plus facile à filer. La population mondiale d'alpagas est composée à 90 % de huacayas et à 10 % de suris.

Il est encore mieux armé qu'un chevalier du Moyen Age ! De large écailles cornées, imbriquées comme des tuiles d'un toit, recouvrent tout son corps et sa queue. Ses pieds sont pourvus de doigts aux griffes très puissantes qui lui permettent de creuser le trou dans lequel il habite.
Cet excellent grimpeur passe sa journée à dormir roulé en boule, la tête cachée sous sa queue. Il existe une espèce à longue queue qui vit essentiellement dans les arbres. Le pangolin est gourmand de fourmis et de termites qu'il va chercher au crépuscule.
Il n'a pas de dents, sa vue est faible, mais son odorat très développé lui sert de sens principal.
Le pangolin vit dans les forêts tropicales d'Afrique et d'Asie. Il est très recherché par les indigènes qui apprécient sa chaire. Certaines tribus décorent leurs ustensiles avec leur cuirasse, d'autre croient à la vertu protectrice de ses écailles ; les Chinois, eux, les emploient à des fins médicinales.
L'homme ne s'est pas laissé rebuter par l'aspect étrange du pangolin puisqu'il l'utilise pour le manger, se protéger et se soigner !