L'hippopotame ne semble à l'aise que dans l'eau.
Là, son épaisse couche de graisse lui tient lieu de flotteur et cet énorme pachyderme de trois tonnes peut se mouvoir avec agilité et souplesse. Sa grande cage thoracique lui permet des plongées de plus de cinq minutes.
A terre, il paraît sans grâce et pataud. Pourtant, il est rapide. Cet habitant de l'Afrique est porté par de courtes pattes dont les pieds sont munis de sabots.
Sa tête massive, qui à elle seule pèse deux cent kilos, prèsente deux petits yeux et deux minuscules oreilles, ce qui ne contribue pas à le rendre beau !
Sa peau grise, épaisse de deux à cinq centimètre, est extrêmement dure et résistante.
Ce placide mammifère vit en groupe, passe ses journées nonchalamment étendu dans l'eau ou se prélasse au soleil sur un banc de sable. A la nuit tombante, il se réveille et sort de l'eau pour chercher sa nourriture. Il broute à terre et parcourt même des distances de plusieurs kilomètres la nuit pour trouver de bon pâturages.
L'hippopotame est pacifique, c'est-à-dire qu'il n'aime pas se battre, et à part l'homme il n'a pas d'ennemi.

Il y en a de toutes les sortes : ceux qui vivent le jour, les moin nombreux, et ceux qui vivent la nuit, ceux qui on quinze centimètres, ceux qui en ont cinq.
Leur couleur va du beige au gris foncé. Mais ils ont tous de gros yeux ronds sans paupières, recouverts d'une fenêtre transparente, ou écaille. Le gecko habite volontiers la maison des hommes, caché dans une fente de toit ou derrière un meuble. Il y mange tous les insectes nuisibles qu'il trouve. Il y marche même la tête en bas, quand il court au plafond !
Avec les cellules recourbées qui forment le coussinet qu'il a sous les doigts, il s'agrippe à n'importe quoi, même à une vitre.

Le gecko des dunes se sent un peu triste quand le soir tombe, alors il se met à pépier tout bas, puis plus fort. Un autre lui répond, et très vite c'est un véritable concert.

Le perroquet se réveille. Il a passé la nuit avec ses frères dans leur "dortoir", à la cime de l'arbre mort dont ils ont aménagé le tronc.

Dès que le soleil se lève, ils partent tous à la recherche des fruits et des graines qui les nourrissent. Ils les saisissent solidement avec leurs pattes très particulières (deux doigts tournée vers l'avant, deux doigts tournés vers l'arrière) et les portent à leur bouche, ce que ne fait aucun autre oiseau. Une fois nourris, ils se baignent, puis vont et viennent au-dessus du grand tapis vert de la forêt amazonienne. Car ils sont fait pour vivre dans la lumière. Ils ne regagnent leur dortoir qu'au coucher du soleil.
Ils forment des couples qui sont fidèles jusqu'à la mort et nourrissent leurs enfants pendant longtemps en ramollissant les graines dans leur jabot, puis en les régurgitant dans le bec des jeunes. Nous avons tous vu des perroquets en cage, avec leur gros bec crochu, leur bel habit de fête, leur voix rauque et criarde qui répète après nous : " As-tu bien déjeuné, Jacquot ?"

Sa fourrure, d'un roux flamboyant sur le dos et d'un beau noir-violet sur les flancs, l'a fait surnommer renard de feu par les Chinois. Il mérite donc bien son nom latin de panda éclatant, ce joli petit animal découvert au siècle dernier sur les pentes de l'himalaya. Avec son museau fin, sa moustache blanche, ce petit animal, qui a la taille d'un blaireau, est plantigrade. C'est-à-dire qu'il peut se dresser sur ses pattes arrière et se servir des pattes avant comme de véritables mains. C'est donc ainsi qu'il mange des pousses de bambou, mais aussi des insectes, oeufs, larves ou fruits, dont il est friand. Malheureusement, assez peu agile de nature, il doit descendre des arbres dans lesquels il vit pour ce nourrir. Il devient alors assez vulnérable aux attaques des autres animaux sauvages. Très propre et d'un caractère accommodant, il s'apprivoise sans difficulté. Il faut toutefois éviter de le toucher, car le panda, qui déteste cela, n'hésite jamais à griffer ou mordre cruellement.

Les premiers Espagnol débarqués en Amérique l'ont batisé lézard. Mais ce serais plutôt la taille au-dessus ! Avec ses deux mètres quatre-vingts, il est très impressionnant, mais pas du tout dangereux pour l'homme.
Le mâle se choisit un coin de berge et en chasse tous les autres avec des cris rauques. La femmel construit un grand nid avec de la boue et des débris pour ses vingt à soixante-dix oeufs. Elle urine dessus pour activer la fermentation des débris et maintenir la chaleur. Le moment venu, les petits poussent un cri aigu. La mère les aide à se libérer, puis elle creuse un bassin et les installe dans ce "jardin d'enfants" où elle peut les surveiller jusqu'à l'âge de trois ans.