Quel grand serpent ! Il peut dépassé sept mètres de long ! L'anaconda est aquatique, c'est-à-dire qu'il vit beaucoup dans l'eau. Lorsqu'il plonge, ses narines peuvent se fermer hermétiquement.
Vivant au abords des rivières de l'Amérique du sud, il mange suetout des poissons et parfois des caïmans, mais se régale de gros rongeurs et d'oiseaux. Ce reptiles est brun verdâtre avec deux rangées de large taches ronde et sombre. Son corps très brillant est recouvert d'écaille lisses. Il est ovovivipare, car les oeufs éclosent à l'intérieur du corps maternel. Les serpenteaux, au nombre d'une quarantaine à la naissance, mesurent soixante-dix centimètres.

En général, l'anaconda fuit devant l'homme. Mais, s'il est attaqué, il n'hésite pas à se jeter sur lui et à l'envelopper de ses anneaux pour l'étouffer. Il procéde de la même façon avec ses proies pour se nourrir.

Dans les régions tropicales d'Amerique du Sud, à l'embouchure des fleuves, on peu voir flamboyer le plumage d'un des plus beaux oiseaux du monde : c'est l'ibis rouge. Quatre-vingt-dix centimètres environ, un long bec recourbé, une queue courte et de grandes pattes aux doigts à demi-palmés, le bout des ailes d'un noir de jais sur un plumage rouge écarlate. Les ibis rouge vivent en colonie de plusieurs milliers d'individus auxquels se mêlent parfois quelques ibis blancs. Mais de races différentes, ils ne s'accoupleront jamais. Ces beaux oiseaux nichent dans les arbres où ils construisent de grands nids de ramilles. La femelle y pons chaque année trois à cinq oeufs. Lorsqu'ils se déplacent, c'est toujours par compagnies et leur vol cadencé offre un spectacle étonnant. Parfaitement à l'unisson; ils battent des ailes, glissent et planent avec l'ensemble et la mesure d'un vrai corps de ballet.

Enorme masse blanche au milieu des icebergs, un nez et des petits yeux sombres...
C'est lours blanc, l'ours polaire au pelage blanc jaunâtre lustré, sur lequel l'eau glisse facilement.
Il est beau, on a envie de le caresser, mais il est très dangereux, en particulier pour les phoques, et même pour l'homme qu'il peut attaquer.
Les mamans ours s'assemblent en automne pour se retirer sous la neige et aménager des gîtes afin de mettre à l'abri leurs oursons. Elles creusent de longs tunnels où elles restent avec leurs petits jusqu'au printemps. Ces mères très attentives leur apprennent à nager en quelque mois, à plonger à plus de dix mètres sous l'eau, à pêcher et à chasser.

C'est grâce à son épaisse fourrure que l'ours blanc survit aux grands froids du pôle Nord.
Les ours polaires étaient autrefois chassés pour leur peau. Heureusement, ils sont maintenant protégés par des conventions internationales.

Existe-t-il ?

Oui : présent dans les grandes profondeurs de l'atlantique et du Pacifique, ce mollusque céphalopode est le plus grand invertébré vivant connu à ce jour. On recense 19 espèces nominales qui pourraient ne constituer que deux ou trois espèces. Parmi elles figure l'Architeuthis dux, dont le corps peut atteindre 6 m de long, prolongé par des tentacules de 12 m. On sait très peu de chose de ce mystérieux animal, qui inpira de fantastique légendes... En 1861, des marins repèrent un calmar géant au large des Canaries, mais ne parviennent à rapporter qu'un fragment.
Jusqu'alors,on ne connaissait de l'animal que les morceaux retrouvés dans l'estomac de ses prédateurs et les traces laissées par ses ventouses pourvues de dents sur la peau de cachalot. Mais on n'a toujours pas réussi à l'observer ou à le capturer vivant. Par chance, il existe un exemplaire exposé à New York, dand le hall de la Biodiversité de l'American Museum of Natural History. Cet Architeuthis kizkii à été pris dans un filet au large de la Nouvelle-Zélande en 1997.
Il s'agit d'un mâle de 7,60 m de long et 112 kg. Deux mini-sous-marins ont été construits pour débusquer l'introuvable calmar jusqu'à une profondeur de 1000 mètres.

Le sphinx tête de mort doit son nom peu engageant à l'étrange dessin qu'il porte sur le dos. C'est la seule chose impressionnante chez lui car la couleur de ses ailes est éclatante.
Cependant, la nature l'a défavorisé. Le sphinx tête de mort est muni d'une trompe minuscule qui e lui permet pas de butiner les fleurs. Mais il sait comment remédier à ce problème : lorsque les ruches ont cessé de bourdonner de l'activité des abeilles, il se risque dans les rayons de miel pour en aspirer le nectar. Parfois son audace lui coûte la vie : si les abeilles le surprennent pendant son larcin, elles lui infligent des piqûres mortelles.
Ce papillon est d'une taille importante puisqu'il peut atteindre dix centimètres d'envergure.
C'est un grand voyageur, aux jours les plus chauds il quitte le sud de l'Europe pour l'Europe centrale.