Qu'il est mignon avec sa grosse tête, son corps trapu, ses oreilles rondes et sa fourrure douce. Il ressemble à un ours en peluche.

La femelle possède une poche sur le ventre où le petit reste à l'abri pendant les six premiers mois, puis il se promène les mois suivants accroché sur le dos. Comme les enfants, il reçoit la fessée à chacune de ses bêtises et il pousse des cris déchirants. Il devient indépendant à la fin de sa première année. Adulte semi-nocturne, il passe les heures les plus chaudes de l'après-midis endormi dans les feuillages d'eucalyptus dont il raffole. Quand le soir vient, il commence son repas composé de petites feuilles et de bourgeons qu'il mange en tenant fermement les branches avec ses pattes antérieures et en détachant sa nourriture avec ses incisives. Son alimentation, composée de certains eucalyptus, lui donne l'odeur caractéristique de cet arbre.

Vivant en Australie, le koala était autrefois chassé avec acharnement pour sa belle fourrure vendue sous le nom d'opossum. Heureusement, il est maintenant très protégé.

Ce grand oiseau, qui appartien à la famille de l'autruche, est un sportif accompli. Excellent nageur, il est encore meilleur coureur, sa vitesse pouvant atteindre quanrante-huit kilomètres à l'heure. Tout en lui contribue à lui donner un air bizarre : sa taille de deux mètres de haut, son plumage raide, ses petites ailes couvertes de piquants, sa tête surmontée d'une sorte de crête osseuse, ses pattes musclées et ses pieds munis d'une arme redoutable : un ongle énorme dont le casoar se sert comme d'un poignard. Prudent, cet animal ne se déplace qu'à la nuit tombée. Si toutefois il se sent menacé, il passe à l'attaque.

Habitant les épaisses forêts d'Australie, les casoars vivent en petites communauté. Cependant, chaque couple se retrouve seul pendant la saison des amours. La femelle pond alors de gros oeufs verts qu'elle va couver à même la terre, aidée par le mâle qui ne quittera pas pandant les sept semaines de l'incubation.

Non, ce n'est pas celle de la fable de La Fontaine.
Elle est beaucoup plus grosse, elle est énorme et pèse plus de deux cents kilos. Autrefois, on la trouvait en Europe, mais plus maintenant.

Pourtant, il y en a au moin une. Seulement, c'est une pensionnaire du zoo de Londres qui répond au nom de Marmaduke. Elle est très vieile, elle à plus de cent ans.
Sa patrie est, au nord de Madagascar, les îles Seychelles et, pour des espèces voisines,l'archipel des Galapagos qui lui doit d'ailleurs sont nom (Galapagos veut dire "tortue" en espagnol). Elles ne sont pas carnivores; elles n'ont même pas de dents, mais leur mâchoir en forme de bec est en corne très dure, ce qui leur permet de brouter les végétaux dont elles se nourrissent.

Pour pondre, les femelles font des trous dans le sable. Pour recouvrire leurs oeufs, qui ne sont pas plus gros que des oeufs de poules, ces énormes bêtes poussent le sable devant elles, exactement comme un bulldozer. Puis elles laissent au soleil le soin de les couver. Aussitôt écloses, les petites tortues se précipitent vers un abri, car elles ont beaucoup d'ennemis qui veulent les manger.

Les tortues géantes ne sont plus très nombreuses, et même elles risque de disparaître, Au siècle dernier, on leur a fait une chasse impitoyable, tant pour leur chair que pour leur écaille.
Heureusement, aujourd'hui, elles sont protégées et leur chasse est interdite.

On le reconnaît à ses grandes oreilles pointues surmontées d'une touffe de poils en forme de pinceau, à sa robe roussâtre mêlée de blanc et parsemée de taches brun-roux. L'intérieur de ses pattes, ses lèvres et le tour de ses yeux sont blanc. Autrefois, on le rencontrait beaucoup dans les forêts nordiques de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique, mais il a été tellement chassé pour sa fourrure et pour sa chair qu'il est maintenant en voie de disparition.
Parfaitement adapté à la vie sauvage, il vit en solitaire et parcourt son territoire la nuit, en tous sens.
Son intelligence lui vaut une réputation de chasseur exceptionnel. Le plus souvent, il se met à l'affût sur une grosse branche d'arbre et patiemment guette sa proie sur laquelle il se jette lorsqu'elle passe à sa portée. Il lui brise la colonne vertébrale et la saigne d'un coup de dent. Puis, comme le chat avec la souris, il joue avec elle avant de la dévorer.
Tous les gibiers lui sont bon : les lièvres, les lapin, les daims, les oiseaux, les volatiles de toutes sortes.
Capturé très jeune, le lynx se laisse apprivoiser et se montre alors très câlin. Mais il exige une nourriture de qualité et très variée.

**La cigale ayant chanté tout l'été... **, dit la fable de la Fontaine. Mais avant de pouvoir chanter, savez vous que cet insecte a passé quatre ans sous terre ?

A sa naissance, la larve creuse des galeries sous la terre où elle monte et redescend suivant les saisons. Elle se nourrit de la sève des racines, puis de celle des arbres après sa métamorphose.
Cet insecte a une grosse tête, un corps trapu, quatre ailes molles et transparentes. Seul le mâle muni de timbales sonores peut chanter. On dit qu'il craquette. Ces timbales ou tambours sont situées sur la face intérieure de l'abdomen, près du thorax. Chaque tambours est composé d'une menbrane élastique tendue par un muscle à l'intérieure. Par son chant, le mâle peut ainsi appeler la femelle et faire vibrer des pinèdes entières à l'heure de la sieste !